lundi 29 septembre 2008

Rock and roll in your daily life (part6)


Hoho, i know an old pal o' mine that will propably wet his pants reading those few lines. This is exactly the kind of thing you can discover, wondering a quiet street of Berlin.
The ultimate phoenix post war city. Mad anf quiet in the same time, classic and terribly crazy. In Paris, no chance to discover such a discreteVelvet Underground - Warholian banana hommage, the only place where you can find it is on a fancy t shirt worn by a fancy dude who don't have a clue of what it's all about.

"yeah man, I'm wearing the picture of a fruit, like Justice, but they're out now"

It's finally easy to understand why this city was loved By Lou Reed (ahah), Iggy Pop and Bowie, nice wursts, good beer and welcoming people.

Berlin ist wunderschöne !

dimanche 28 septembre 2008

Like a candle in the wind...

Mais oui chers lecteurs, parce qu'en sommeille pas en nous qu'un gentil Bisounours avide d'écouter les meilleurs tubes de Pan Flute Serenity.
Il y a aussi un furieux asocial, un psychopathe, un pervers polymorphe du dernier degré qui se réveille dans le RER ou dans les tribunes du PSG.
Comment l'Homo Musicus du XXI eme siècle, bombardé de musique comme une particule en CDI au CERN peut-il faire la synthèse entre ces deux penchants: stupre pop et folie indie ?

Sonic youth nous offre ici la réponse avec une grande première (qui a déjà 20 ans) que je qualifierais sobrement de Indie Noise FM.
Alors, de grâce, remisons au placard les Marylin Manson, et autres antéchrists de fête foraine et attelons nous à l'étude de la pire des folies malsaines: celle silencieuse du quotidien.

Il est intéressant de voir ce que fournissent l'essentiel des grands artistes pointus limite intello, quand ils donnent dans une ambition FM et mainstream, un peu comme si Manu Katché participait à la Nouvelle Star (hey, mais attendez une seconde...).
Et bien là, Thurston Moore, le type aux 1000 accordages de guitares différents et sa bande mettent de l'eau dans leur vin. Une expression bannie du vocabulaire de certains, mais là, laissez moi vous dire que cette rasade aqueuse fait le plus grand bien (ne cherchez pas de contrepèteries bande de sales tordus).
Je vous passerais les clichés qui sont liés à cette formation devenue cultissime chez les trentenaires encore rebelles en mal de vivre. Qui la révèrent par légions entre une balade à vélo avec les enfants et un marché aux légumes citoyen.

On est en effet heureux de délaisser avec cet opus les bien trop longues plages noise pures, souvent totalement inaudibles, une tournante pour tympans où certains illuminés y voient des assonances magiques, un entremêlât de sont finement chantournés, fruits d'une recherche et d'une démarche musicale exceptionnelle.

Autant dire que le premier titre, ce bijou génial de "Teenage Riot" à l'ambiance planante, calme et éthérée comme suspendue dans le temps rend à merveille la mélancolie et la langueur adolescente, celle qu'aiment cultiver les citoyens de la "Daydream Nation", les jeunes gens dans leurs lits, qui regardent le plafond en fumant. Ensuite, à 1 min 30, un riff killer, sale, furieux et ravageur fait son entrée et emmène le morceau ailleurs, le teen descend et marche dans la rue à pas rapide.
Il rêvasse et le temps se suspend une demi seconde, à chaque regard à une fille qu'il croise, pour retomber soudainement sur le macadam, une petite révolte et émeute intérieure larvée.La vôtre peut-être.
"Silver Rocket" la chanson suivante s'inscrit dans une habitude plus coutumière de la Jeunesse Sonique, en dépit de son format raisonnable (moins de 5 min, petit joueur) avec un rythme rapide rondement mené et complètement fou. La fusée s'écrase à 1:30, une habitude décidément, pour repartir 1:30 avant la fin.
Mais serait-ce la fille du groupe qui chante sur cette chanson? "The Sprawl" rapelle fortement la poétesse punk Patty Smith, avec sa voix trainante et ses textes poético-réalistes scandés faisant plage à de longues plages mélodiques.
La rengaine des malades mentaux continue avec "'Crosse the Breeze", morceau débutant sur des accents oniriques chromés qui s'emballent et tournent en rond, se dissolvent en reverb et treeble avant que la punk Kim Gordon (pourquoi ce genre de meufs s'appellent toutes Kim?) ne vous crie qu'elle veut savoir et qu'une voix démoniaque lui réponde dans une accélération de dissonances oppressantes. Puis la tempête retombe en une seconde, était-ce un cauchemar?

Notre bon Thurston reprend ensuite le volant du bus magique avec "Eric's Trip", un titre sans équivoquen une démonstration que drogue et maladie mentale ne font pas bon ménage.
Après toutes ces chansons éprouvantes, le petit diablotin pop qui sommeille en vous, en compagnie de ceux du mensonge et de la paresse se réveillera sans doute à l'écoute de "Total Trash", le refrain et les guitares saillantes aguicheuses sauront vous en convaincre, tout comme le ton nonchalant de notre hôte.
Mais ne sous estimons pas ce Matchu Pitchu sonique de 7:33, où les novices auront du mal a frachir la barre psychologique des 4:30.
"Hey Joni" est une petite petite piste exceptionnelle car elle fait à elle seule la synthèse ente rock, noise garage, punk et rockabilly indie (pour la voix). Un bouillon de culture très intéressant!
Le titre suivant, "Providence", qui commence sur une petit mélodie radio dégradée de piano naïve est pour moi un délire hermétique incompréhensible.
Le titre porte étendard de la jaquette "Candle" porte avec lui des accents de Strokes (les refrains) des années 80, chantés par un Johnny Rotten américain défoncé ou ivre.
Personnellement le titre suivant "Rain Kid" m'ennuie passablement.
Par contre celui d'après "Kissability" (merveilleuse trouvaille de titre) et parfaitement livré. Son écoute peut vous donner une idée de ce qu'une célibataire de quarante piges peut ressentir.
Le morceau d'avant garde "Trilogy: The Wonder" requiert un énorme critère pour être apprécié: celui d'être un trentenaire au chaumdû ou alors d'être un adolescent dépressif qui nettoie une dernière fois ses armes avant de faire un massacre dans son lycée.
On aura compris qu'il faut un petit grain, un minimum de culture et surtout énormément de temps pour apprécier ce triptyque sonore à sa juste valeur, que l'on pourra même qualifier de pièce artistique.

Comme le reste de cet album après tout, et bien sur, si l'Art (oh oui)! Ne vous embête pas trop.

lundi 8 septembre 2008

Rock and roll in your daily life (part 5)


Okay people, I confess, it's a pretty easy one when you're in Germany, but, when you're outside of the country it turns to be super - duper - awesome.
This is not to brag, but this is a small souvenir from the pleasant Rhur region, where powerplants, factories, industrial railroads and giant warehouses are redisigned to become some very fancy art and family leisure places.

If you don't get the joke reading the picture, you're an ass, do me the favor to watch this and that.

By the way, there will be others tributes to this band, that gets robbed and raped every time Chris Martin or some kind of other dude open their mouths or even touch a guitar.
Want a clue? Listen "Computer Love" and "Talk" and tell me what you think.